- Monsieur le député-maire,
- Monsieur Le conseiller général,
- Monsieur Le directeur départemental de l'ONAC,
- Monsieur Le colonel Délégué militaire départemental,
- Monsieur le colonel commandant le Groupement de gendarmerie des Landes,
- Mesdames et Messieurs les conseillers municipaux,
- Monseigneur Dubasque représentant Mgr l'Evêque d 'Aire et Dax
- Messieurs les officiers généraux,
- Messieurs les officiers,
- Messieurs les présidents d'associations de la Légion d’honneur, de la Médaille militaire, de l’Ordre national du Mérite, des associations d’anciens combattants et de retraités de la gendarmerie,
- Messieurs les Porte-drapeaux,
- Mesdames, Messieurs,
- Mon général délégué général,
Le comité de Capbreton du Souvenir Français est heureux de vous accueillir ici, dans la cité marine, et nous sommes particulièrement sensibles à votre présence à cette assemblée départementale annuelle de notre association.
Je me dois d’exprimer, au nom du comité, mes remerciements les plus chaleureux à toutes celles et ceux qui ont œuvré et se sont dévoués pour préparer cette assemblée et en assurer le bon déroulement, notamment à Monsieur le député-maire qui a mis à notre disposition tous les moyens humains et matériels de la municipalité dont le concours ou la mise à disposition ont été sollicités.
Avant de passer le micro aux collégiens de Gabarret et de Villeneuve de Marsan qui vont témoigner de leur voyage de mémoire, je souhaiterais simplement faire ce rappel : le comité de Capbreton que je vous ai présenté tout à l’heure, est présent, comme tous les comités du Souvenir Français, à toutes les cérémonies patriotiques. Chaque année, le 1er novembre, il fleurit les tombes du carré militaire, où il organise une cérémonie de recueillement à laquelle participent de nombreux capbretonnais et capbretonnaises. En prenant part ainsi au devoir de mémoire, ils font en sorte que les soldats morts pour la France qui reposent dans ce cimetière ne tombent pas dans l’oubli qui deviendrait leur deuxième mort
« Le devoir de mémoire est étroitement lié à celui de citoyen, il ne faut pas oublier ceux qui sont morts pour la France » déclarait au début de ce mois le responsable d’une association qui venait de rassembler autour de la tombe du Soldat inconnu 300 enfants issus de milieux défavorisés.
L’accomplissement du devoir de mémoire n’est autre que la traduction concrète de ce mot de Clémenceau à propos des poilus de la Grande Guerre : « Ils ont des droits sur nous » Comme ont des droits sur nous toutes celles et ceux qui ont fait le sacrifice de leur vie pour notre pays : en remontant à l’époque de la création du Souvenir Français, on peut affirmer qu’ont ainsi des droits sur nous les héros de Bazeilles tombés en 1870, comme en ont ceux qui reposent dans le carré militaire de Capbreton , comme en ont les camarades de Monsieur Pastor tombés en 1944 au Monte Cassino, comme en ont les héros de la résistance fusillés par l’occupant, comme en ont encore des héros tels qu’ Emile Bouéthard, para de la France libre et premier mort de l’opération Overlord le 06 juin 1944, ou encore, plus près de nous, après tous les morts des conflits d’ Indochine et d’Afrique du Nord , ceux tombés en opérations extérieures comme les 58 de l’attentat du Drakkar le 23 octobre 1983 à Beyrouth ou bien, et l’ on voudrait qu’il soit le dernier tant la liste est longue, le sergent Gilles Polin du 1er RPIMa de Bayonne tombé il y a 3 mois ½ à la frontière entre le Tchad et le Soudan.
Envers tous notre reconnaissance doit être forte et s’exprimer à travers l’accomplissement résolu des missions que notre association s’est fixées.
Il nous arrive pourtant de rencontrer parfois de l’étonnement, voire des réticences : pourquoi faire tant pour des morts ? Il faut alors rappeler que dans la longue histoire de notre pays, la liberté a souvent été payée au prix fort, celui du sang versé, et que se souvenir est bien le minimum de la gratitude.
Ce que, et ce sera ma conclusion, Victor Hugo exprimait à sa manière dans les Chants du Crépuscule par ces vers admirables :
Ceux qui pieusement sont morts pour la patrie
Ont droit qu'à leur cercueil la foule vienne et prie.
Je vous remercie. |